samedi 22 décembre 2012

Mousseux, sucré, Salet ...

Planté au printemps en ombre légère, ce magnifique rosier tient déjà toutes ces promesses. En moins d'un an, il a su développer de nombreuses tiges érigées en tout sens.
Lors de sa plantation en juin
Ce rosier buissonnant, équilibré, touffu et vigoureux, aux feuilles d'un vert mat a déjà atteint une bonne dimension, soit 1,1m de hauteur sur 90 cm de large. Paradoxalement à son côté rustique,  il  fournit des fleurs aux pétales rose claire chiffonnées très douces à regarder. C'est un rosier très remontant qui fournit pratiquement des fleurs en continu. Son parfum très agréable et sucré, évoque le souvenir des senteurs de Rose d'antan.


Une caractéristique étonnante qui m'a amusé sur ce rosier est son étonnante pilosité. A la base de la tige florale se forme une sorte de mousse qui libère au toucher une substance collante dont le parfum rappelle l'odeur de la résine de pin.

Au jardin, je l'utilise comme haie moyenne en transition de deux rosiers grimpants Narrow Water déjà installé sur ma tonnelle et un futur rosier grimpant  Frau Eva Shubert qui sera planté l'année prochaine.

Il se sent à l'aise en terre lourde et fraîche et il commence déjà à drageonner, ce doit être un signe ! 
Côté maladie, il s'en tire plutôt bien mais on pourra noter une légère sensibilité à l'oïdium en début d'été.

Si je devais lui faire un seul reproche ? Les boutons floraux supportent très mal l'humidité. Ils auront tendance à pourrir sur tige lorsque la pluie s'installe. Dans ce cas, comme pour de nombreux rosiers aux pétales abondantes et serrées, je prend le soin de retirer les premières pétales qui empêchent l'éclosion de la fleur.